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Bibam Production

  /  actualité   /  Arrivée d’Adrian, Monteur de documentaires
Adrian Le Corre - Documentaire

Début novembre, Adrian Le Corre nous a rejoint l’équipe documentaire en tant que monteur sur un poste salarié. Ses missions ? Nous aider à terminer notre premier long métrage documentaire et préparer les documentaires suivants. Il se présente.

 

Bonjour Adrian, tu peux te présenter ?

 

Bonjour, j’ai 29 ans et j’ai terminé mes études à l’ENSAV (Ecole Nationale Supérieure d’AudioVisuel) en septembre dernier. J’ai commencé à étudier le cinéma en 2015 à Poitiers et il ne m’a pas lâché depuis, ça commence à faire un bon tiers de ma vie vécue donc je ne pense pas l’abandonner de sitôt. A côté, je suis également photographe et comme Godard disait “La photographie c’est l’argentique, le reste ce sont des images”.

 

Tu as déjà réalisé et monté des documentaires. Tu nous en dit plus ?

 

J’ai déjà réalisé et monté deux documentaires. Le premier a été réalisé dans le cadre d’un exercice à l’université. Nous avions, avec un ami, filmé et interviewé 3 associations de Poitiers, toutes en lien avec l’image et la vie culturelle pictavienne. C’était assez balbutiant et un peu maladroit au niveau de la réalisation mais le principal était de montrer la force des personnes au sein de ces associations et leur interconnexions. En 2022, j’ai terminé ce qui représente pour moi mon premier film dont je suis fier de bout en bout. C’est un documentaire sur ma mère et le combat qu’elle a mené contre sa maladie pendant deux années durant. Il est en ce moment même en train de faire le tour des festivals, il trouve difficilement sa place compte tenu de son sujet mais je m’accroche.

 

Qu’est-ce qui t’attire dans ce format ?

 

Il y a pour moi dans le cinéma et la photographie, une part très importante d’archivage, de la vie, des gens qui la peuplent, d’un instant qui ne pourra être reproductible. Même si la fiction permet cette approche, le documentaire accroche davantage du réel et des bouts de temps que nous essayons de retenir. C’est également pour ça que je chérie/sacralise la pellicule dans mes domaines de prédilections. La pellicule accroche la lumière, ce qui a été capté est ici sur une bande plus ou moins large de cellulose, fragile et sensible. Le numérique lui, l’a déjà transformé, une suite de chiffres, reproductible à l’infini.

 

Quel est ton coup de cœur absolu en termes de docu ?

 

Plus qu’un coup de cœur, c’est un geste qui tient en l’un des plus beaux et paradoxalement des plus morbides champ/contre-champ de l’histoire du cinéma. Dans Valse avec Bachir de Ari Folman, à la toute fin du film lorsque le personnage en animation entouré de femmes en pleurs se retournent pour découvrir l’horreur du massacre survenu à Sabra et Chatilla. Les images d’archives se substituent à l’animation où le réel dépasse le cauchemar.

 

Comment vois- tu la suite pour toi ?

 

Pour le moment, je vais tout donner pour aller au bout de ma tâche qu’il m’a été donné d’accomplir : finir ce documentaire au sein de Bibam production pendant les 12 prochains mois et après nous verrons, l’avenir réserve déjà beaucoup de surprises pour vouloir se projeter dedans. 


Si vous êtes arrivés jusqu’ici, je ne pensais pas être aussi intéressant et sachez que la citation de la question 1 n’est absolument pas de Godard. Bonne journée.

 

 

Pour découvrir le travail d’Adrian :

 

Son site Internet
Sa page Facebook
Son compte Insta : @argent_acide